Marche populaire de Schlierbach

Publié le par Cathie Schwindenhammer

La neige du dernier week-end n'a mis que 4-5 jours à fondre intégralement, provoquant les crues attendues des cours d'eau (l'Ill notamment). Un surprise nous attend à Schlierbach : en raison des sols complètement détrempés, les organisateurs ont décidé de raccourcir le parcours. A peine une heure dix et nous voici déjà à l'arrivée. 6 km à tout casser. Bon, pas grave. On en profite pour manger sur place. Choucroute au menu !

Pas de photos, pas de paysages folichons... Le dimanche, pas envie de refaire des kilomètres, nous improvisons une boucle depuis chez nous (dans les 7 km d'après Google Earth). On passe derrière le Décathlon, à proximité de Anna Compost et on décide de s'engager sur le terrain en friche des MDPA. Malheureusement la route est barrée et au lieu de rebrousser chemin, nous nous engageons dans une ouverture dans la clôture en nous disant "on finira bien par ressortir quelque part. J'observe le sol, complètement retourné par des grouins et des pattes de sangliers. Je vois nettement les petits chemins qui pénêtrent dans le sous-bois et qui témoignent de leur passage.

On continue à avancer et on arrive à un endroit que les chasseurs appellent la "souille". On voit nettement la zone de boue dans laquelle les sangliers se roulent. Nous plaisantons sur la présence de sanglier "Et s'ils arrivent, tu cours vers où ?" Et je réponds fièrement "Vers là-bas et je grimpe sur la clôture". J'ai à peine le temps de finir ma phrase qu'à 50 m devant nous "là-bas" précisément, en plein champ bien dégagé, surgissent 4 (ou 5) sangliers qui visiblement s'amusent entre eux. Michel et moi restons stomaqués, vissés sur place. Les sangliers nous apperçoivent aussi et arrêtent leur course tout net. Heureusement, en bon animaux sauvages craintifs, ils tournent le dos et détalent. Soulagement intense.

Se retrouver nez à nez avec des sangliers est une expérience qui ne s'oublie pas. C'est qu'elles sont vraiment impressionnantes ces grosses bestioles grises. Et les histoires de sangliers qui attaquent (notamment les femelles, si elles croient que les petits sont en danger) sont tout de même assez fréquentes dans la région. Ce fut une ballade destinée à être banale qui a été à l'origine d'une belle poussée d'adrénaline !

Publié dans marches

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